Pour clore notre présence au Printemps de Bourges 2025 (le 19 avril dernier), CurioCity est allé tendre l’oreille à l’Auditorium du Conservatoire de Bourges, où se tenait un hommage haut en couleurs au répertoire d’Alain Bashung, disparu il y a quinze ans cette année.

Sur scène, dans une ambiance digne des plus grands cabarets parisiens, Corrine, Brenda Mour et Patachtouille, accompagnés de six musiciens, ont proposé leurs versions de titres emblématiques de l’artiste. Le tout porté par une scénographie audacieuse, des chorégraphies tantôt culottées, tantôt volontairement provocatrices, jouant avec les clichés souvent associés aux travestis et aux homosexuels.

C’est dans un saloon de l’Ouest américain peuplé de « créatures étranges » que résonnent les premières notes d’« Osez Joséphine », devant un public visiblement connaisseur, comme en témoignent les nombreuses acclamations dès les premières secondes du spectacle. Tout aussi applaudie, la version cabaret de « Vertige de l’amour », chorégraphiée avec brio sur un lit gonflable, a fait l’unanimité.

Plus émouvante, l’interprétation de « La Nuit je mens » achève de conquérir le public, qui applaudit chaleureusement les comédiens et musiciens. Il faut dire que toutes les reprises sont impeccablement exécutées, tant sur le plan vocal que musical. Et quel final poétique avec « Gaby oh Gaby » en guise de rappel !

Un spectacle qu’on aimerait bien revoir… en Bourgogne-Franche-Comté cette fois. À bon entendeur !

Cela dit, il semble que le spectacle ait été capté dans son intégralité par France TV. Peut-être aurons-nous donc l’occasion de le revoir — et de le revoir à volonté ? À suivre de près…

En savoir plus sur CurioCity

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture