En amont de leur concert au Printemps de Bourges le 18 avril dernier, nous avons discuté avec le duo Copycat (artistes iNOUïS du Printemps de Bourges Crédit Mutuel 2025 – Antenne Bourgogne-Franche-Comté).

Alors pour commencer, comment allez-vous ?


C’est vraiment très excitant d’être ici. C’est un rêve qui se réalise pour nous de jouer au Printemps.

J’imagine. On va peut-être commencer par vous présenter pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas.


Zoé : Vas-y Appoline.


Appoline : D’accord. Alors, le groupe est né il y a trois ans. On a commencé par faire des reprises au départ. Du coup, on a rapidement enchaîné les concerts dans notre Bourgogne-Franche-Comté natale. En fait, avec Zoé, on est cousines donc forcément, on se connaît depuis trèèèès longtemps (rires) !

Mais la première fois que l’on a vraiment chanté ensemble, c’était à Noël pour notre mémé (entre la dinde et le foie gras, quoi) en reprenant Help des Beatles.

Depuis, on passe littéralement notre vie ensemble, et cela fait un an qu’on travaille sur nos propres compos avec notre réal, Nicolas Steib. C’est d’ailleurs grâce à ce travail qu’on est aux iNOUïS cette année. On peut dire que c’est un peu une renaissance.

Quel a été le déclic pour passer à vos propres compos (en français), alors qu’auparavant vous chantiez en anglais ?


Appoline : Tout d’abord, c’était évident qu’on avait envie d’arrêter les reprises, d’évoluer avec nos propres chansons. Et concernant le passage de l’anglais au français, on avait vraiment envie de challenger notre écriture. Le français est une langue très exigeante et on a eu envie de se mettre au défi à ce niveau. C’est aussi très particulier en termes de feeling : sur scène, les gens comprennent tout de suite. Ils reçoivent directement le message.

Zoé : On adore l’anglais, mais maintenant c’est un kif d’écrire en français. C’est toute une gymnastique. On a vraiment trouvé notre patte là-dedans.

C’est souvent un tournant pour un groupe, des textes dans la langue de Molière. C’est le cas pour vous aussi, si je résume ?


Zoé : Exactement !

Ceux qui vous connaissent savent que le Café Charbon à Nevers a été un véritable tremplin pour vous ces derniers mois. Cela a été le cas pour monter votre candidature aux iNOUïS j’imagine ?


Appoline : Tout à fait. C’est le Café Charbon qui nous a incitées à nous inscrire aux iNOUïS. Ils nous ont soutenues lors des auditions régionales, qui avaient lieu là-bas. Et enfin, c’est eux qui nous ont annoncé notre sélection. Toute la team sera d’ailleurs là (le 18 avril) pour notre concert. C’est vraiment la maison. On se sent super bien avec eux.

Donc cela fait plusieurs mois que vous travaillez avec le Café Charbon sur cette date ?


Appoline : On a été mises au courant qu’on était sélectionnées en novembre 2024 précisément. Et j’ajouterais, plus largement, que toutes les salles de Bourgogne-Franche-Comté nous ont aidées à partir de ce moment-là car, quand on a appris la nouvelle, on n’avait en fait jamais joué nos compos sur scène. Genre vraiment jamais.
Il a donc fallu monter très rapidement un set. On a contacté toutes les salles de la région, avec l’appui du Café Charbon, pour réussir le pari de monter (en deux mois) l’audition régionale.

Par contre, on est accompagnées par le Café Charbon depuis un an et demi sur plein d’autres volets.

Vous avez préparé quelque chose de spécifique pour le Printemps de Bourges ?


Zoé : Ça a été vraiment un défi de préparer un set de trente minutes, on ne va pas se mentir. Il faut que ce soit à la fois percutant et concis. C’est un vrai exercice. Ceci dit, même si ce concert est forcément particulier pour nous, on le jouera à Bourges comme on le joue partout, avec la même énergie.

Mais au fait, comment se déroulent les iNOUïS concrètement ?


Zoé : On a participé à ce qu’on appelle la classe verte. Il y avait des temps de formation sur plein de sujets (les contrats, la santé, la transition écologique…).
Pour résumer, on est accompagnées par toute l’équipe pendant une semaine. Il y a une bonne entente globale, et avec tous les iNOUïS, on se soutient. C’est un peu la colo, en vrai.

Parlons maintenant de votre titre Oulala, sorti pour Bourges sur toutes les plateformes. Quelle en est l’origine ?


Zoé : Ce morceau a été composé comme tous nos morceaux, c’est-à-dire pour le live. On imagine toujours tout de suite ce que ça va donner sur scène. C’est le titre d’intro qui nous manquait à l’époque du montage du set.

Il parle de notre quotidien, de nos imperfections, avec une petite dose d’auto-dérision. C’est donc un morceau qui nous ressemble, avec lequel on est vraiment à l’aise. Objectivement, c’est le morceau parfait pour entrer sur scène car il nous enlève tout de suite le stress.

On est très heureuses de l’accueil qui lui a été réservé (notamment sur les réseaux). Les gens semblent y avoir vu un message d’espoir et de motivation au quotidien, et on en est hyper contentes.

Qu’est-ce qui a influencé ce titre ?


Appoline : En termes de musique, on est très fans de Wet Leg, qui a directement influencé ce titre, mais on cite aussi souvent La Femme, Thérapie Taxi ou encore Izïa. Et puis on amène beaucoup de ce qu’on est, tout simplement.

On a d’ailleurs créé sur Spotify une playlist qui s’appelle Copy Crush et qui rassemble tout ce qu’on écoute.

S’il n’y avait aucune limite, avec qui voudriez-vous faire un duo ?


(rires collégiaux)

Zoé : Pour vous expliquer pourquoi on rigole, on se tape un délire depuis tout à l’heure avec Richard Gotainer. Cherchez pas à comprendre.

Plus sérieusement, sans aucune limite, Miley Cyrus ce serait pas mal. On avait bien aimé faire la cover de son duo avec Dua Lipa. On est de vraies sosies comme vous pouvez le constater !

Au-delà des concerts, vous faites également énormément d’actions culturelles sur Nevers et son agglo. Pouvez-vous nous en dire plus ?


Zoé : C’est hyper important pour nous de rester en contact avec le public. On fait effectivement beaucoup d’actions culturelles auprès du jeune public pour ouvrir la culture dès le plus jeune âge. On pense que c’est essentiel.

Cette année, on est super fières de mener un projet avec le Bureau Information Jeunesse de Nevers sur le consentement.

Appoline : Et l’amour !

Zoé : Et l’amour, oui. On anime des ateliers d’écriture sur ce thème et sur les relations humaines. C’est hyper important de faire de la prévention sur ce genre de sujets. Ça permet aussi d’avoir la sensation d’être utile et de multiplier nos actions en tant qu’artistes.

Oui, et puis en tant que deux femmes, cela nous touche particulièrement, forcément. Le consentement, c’est juste… LA BASE !

On adore faire des actions culturelles. On en fait au moins une par an.

C’est tout à votre honneur. Et après les iNOUïS, quel est le plan ? J’ai vu que vous serez en première partie de Mademoiselle K au Café Charbon en fin d’année, par exemple ?


Zoé : Les iNOUïS, c’est effectivement une belle actu, mais il n’y a pas que ça cette année. On prévoit de continuer à bosser sur le projet, notamment la sortie d’un autre single. Le premier d’une longue série, avec potentiellement d’autres belles actualités autour de notre date de fin d’année au Café Charbon… mais on n’en dira pas plus ici !

Appoline : Il y a plein de concerts qui arrivent aussi.

Zoé : Grosse tournée effectivement en Bourgogne-Franche-Comté… et une date en Suisse (grosse exclu pour vous) !

On voit vraiment Bourges comme un commencement. Juste après notre concert au festival, on fonce au Café Charbon trois jours pour retravailler notre set et intégrer de nouveaux morceaux.

On parlait tout à l’heure des réseaux sociaux : vous êtes très présentes partout !


On a tout de suite publié beaucoup de choses dessus, c’est vrai. Les gens qui nous suivent aiment beaucoup les stories. C’est toujours très spontané. On s’est rapidement rendu compte qu’au-delà de la musique, les gens aimaient bien ce côté lifestyle. Et puis on adore ça, c’est très rigolo à faire.

Extrait de Oulala lors de leur concert à Bourges :

En savoir plus sur CurioCity

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture