Jeremy Allen White à l’avant-première du biopic sur Springsteen à Lyon
Hier, dimanche 19 octobre, s’est achevée la dix-septième édition du Festival Lumière de Lyon, qui avait débuté le 12 octobre. Une fois de plus, nous étions présents sur place pendant quelques jours. Voici notre ressenti sur cette nouvelle édition.
Après une cérémonie d’ouverture assez classique dans son déroulé comme dans sa forme, nous avons revu sur grand écran, à la Halle Tony Garnier, le film d’animation de DreamWorks Kung Fu Panda, en présence de Manu Payet, voix française du personnage principal, qui a introduit la séance d’une voix de maître.
Le même jour, nous avons tenté d’assister à l’avant-première de Springsteen : Deliver Me from Nowhere, mais, « malheureusement », la salle de l’Institut Lumière (rue du Premier-Film) était pleine à craquer. Il y avait même des personnes assises dans les travées et debout au fond de la salle. Il faut dire qu’il s’agissait de l’une des seules avant-premières nationales, dix jours avant la sortie officielle. Il faudra donc se contenter de la vidéo ci-dessous pour apprécier l’ambiance dans la salle. En tout cas, la prestation de l’acteur Jeremy Allen White semble avoir fait mouche, à en croire le public qui en parlait abondamment dans les files d’attente du festival les jours suivants.
Place ensuite à LA soirée que nous attendions cette année : la projection inédite de la série Astérix et Obélix : Le combat des chefs d’Alain Chabat. Diffusée pour la première fois sur grand écran (avec l’autorisation de Netflix), la séance a été animée par Benoît Oullion, Fabrice Joubert et Alain Chabat. Nous avons forcément beaucoup ri, avant, pendant, et même après la projection, et avons également appris une information importante : Burger Quiz revient ! Et ça, c’est une excellente nouvelle en ces temps troublés.
Parlons maintenant du Prix Lumière 2025, décerné cette année au cinéaste Michael Mann (Le Dernier des Mohicans, Miami Vice, Heat…). Nous avons eu la chance d’assister, vendredi 17 octobre, à sa masterclass publique au somptueux théâtre à l’italienne des Célestins. Nous y avons notamment appris qu’une suite de Heat était en préparation et que le tournage devrait même commencer à l’été 2026.
Dans la foulée, nous avions rendez-vous au Centre des Congrès de Lyon pour la remise officielle du Prix Lumière, en présence de nombreuses personnalités, dont Isabelle Huppert, qui a symboliquement transmis le trophée qu’elle avait reçu l’année précédente. À l’issue de la cérémonie, nous avons assisté à la projection, inédite elle aussi sur grand écran, de Ferrari, le biopic consacré au créateur de la célèbre marque, jusqu’ici disponible uniquement sur la plateforme Amazon. Nous avons beaucoup apprécié le parti pris audacieux de Michael Mann autour de cette figure incontournable de l’automobile.
Enfin, pour notre dernier jour sur place, samedi 18 octobre, et en tant que média accrédité, nous avons pu assister à la conférence de presse de Michael Mann, au cours de laquelle nous avons échangé directement avec lui. Article complet à suivre.
Mais alors, que valait cette dix-septième édition ? Comme d’habitude, nous avons adoré l’ambiance. Le festival porte parfaitement son slogan, « un festival de cinéma pour tous » : c’est indéniable. Nous nous sommes tout de même interrogés, au départ, sur la place grandissante des plateformes de streaming au sein du festival et sur ce que cela implique pour l’avenir. Nous avons cependant été rassurés par Michael Mann lui-même quant à leurs intentions, lorsqu’il a évoqué Heat 2, produit par Amazon. Nous aurons l’occasion d’en reparler plus en détail très bientôt sur CurioCity.
On resigne pour l’année prochaine alors ? Peut-être.
