Le 22 mai, nous avons fait la connaissance de The Doug (Jules Garnier) à L’arc. Après avoir eu la chance de passer quelques minutes avec lui (encore merci à l’équipe de L’arc) en amont du concert — interview à suivre ici même et sur nos réseaux —, ce rappeur au cœur tendre, fier de ses origines clermontoises, n’a laissé personne indifférent. Son look, sa manière d’être, ses textes puissants… tout chez lui capte l’attention.
Petit spoil (qui n’en est pas vraiment un si vous connaissez déjà son univers) : lors de notre entretien, il a brièvement évoqué les artistes qui ont influencé sa musique. Alors oui, on lit souvent ici ou là qu’il aurait un « côté Bashung », mais ce n’est pourtant pas le nom qui est revenu le plus souvent dans notre échange — et ce n’est pas celui qu’on ressent le plus à l’écoute, en tout cas chez CurioCity. Les trois artistes qu’il a cités (et qu’on aime beaucoup aussi) : Renaud, Cabrel et Brassens. Et franchement, on est d’accord : quand on le voit sur scène, ça prend tout son sens. Il a la dégaine et le franc-parler de Renaud et Brassens, l’amour des mots de Cabrel, avec une touche d’Eddy de Pretto (qu’il a d’ailleurs assuré en première partie). Un mélange gagnant, selon nous.
Les textes, eux, sont durs. On n’est clairement pas là pour rigoler. Quoique… l’artiste sait aussi faire vivre son concert avec des pics bien sentis et un sens du rythme qui embarque tout le monde. Déceptions amoureuses, précarité, voire pauvreté : pendant plus d’une heure, il dépeint avec justesse le quotidien d’une génération — celle des millenials — sans filtre ni faux-semblants.
Mention spéciale à la version live de Comme la vie est belle (2022), jouée en rappel, qu’on a trouvée particulièrement touchante.
Un grand merci à L’arc de nous avoir permis de découvrir son univers et sa vision du monde.
Foncez l’écouter, que vous le connaissiez déjà ou non.
🎥 Interview vidéo à suivre très bientôt.